Pour le SVI, participer à un projet associatif, c’est poser un acte citoyen et une volonté de changer le monde qui nous entoure. Le volontariat et le monde associatif sont les piliers de la démocratie: sans secteur associatif indépendant, il ne peut y avoir de véritable démocratie. Et sans bénévole, il n’y a pas d’association. C’est pourquoi le volontariat doit être ouvert à toutes et à tous sans discrimination.
Qui sont nos volontaires ?
Chaque année, plus de 900 jeunes participent à nos projets à l’étranger (envoi de volontaires à l’étranger) ou en Belgique (accueil de volontaires étrangers). Parmi nos volontaires partant à l’étranger, deux catégories : ceux qui partent « en individuel » et effectuent le voyage de manière autonome pour rejoindre un groupe international avec lequel ils vont collaborer pour réaliser un projet multilatéral (plusieurs nationalités et associations); et les « groupes » qui réunissent entre 5 et 30 jeunes se préparant durant une année pour partir ensemble sur un projet bilatéral à l’étranger (deux nationalités et associations).
Les jeunes partant en groupe sont souvent issus de mouvements de jeunesse, de maisons de jeunes, de clubs ou d’ associations étudiantes. Ces groupes sont généralement mixtes, et constitués en grande majorité de mineurs d’âge (16-18 ans) accompagnés par des encadrants plus âgés (20-22 ans).
L’âge moyen de nos volontaires individuels est généralement plus élevé : approximativement 23 ans. En ce qui concerne la parité femme/homme, la répartition des membres du SVI est d’approximativement 60% pour les femmes et de 40% pour les hommes.
Bien que travaillant essentiellement avec de jeunes adultes partant en individuel, notre association est également ouverte à des mineurs de 16-17 ans qui peuvent partir seuls mais à des conditions très strictes et pour certaines destinations très ciblées répondant à des critères de sécurité et d’encadrement élevés. La demande de ce public est faible mais croissante et nécessite pour le SVI de développer des outils pédagogiques internes spécifiques et des collaborations avec des organisations spécialisées dans le travail avec des jeunes de cette tranche d’âge. A l’heure actuelle, du fait de ces contraintes que nous nous imposons, nous envoyons très peu de mineurs à l’étranger.
Par ailleurs, partageant la conviction que le dialogue entre les générations est source d’enrichissement réciproque, le SVI répond aux quelques demandes venant d’un public plus âgé et de familles avec enfants. En 2013, le SVI a commencé à mettre en place un accompagnement spécifique pour les familles avec enfants. Bien que ce public reste actuellement très minoritaire, nous observons un intérêt grandissant pour nos activités. Nous pensons qu’il est important pour notre association de pouvoir répondre à cette demande. Nous nous y préparons et espérons pouvoir offrir des activités et un encadrement spécifique dans les prochaines années.
D’où viennent-ils ?
Géographiquement, le SVI se focalise principalement sur les jeunes francophones européens (Belgique, France, Suisse, Luxembourg, Canadiens…): pour le SVI, l’Europe doit se vivre aussi au niveau associatif. De plus, depuis 2014, un groupe d’anciens volontaires a créé le SVI France et depuis 2016 nous avons un bureau permanent à Lille (Nord Pas-de-Calais).
Quelles sont leurs motivations ?
Souvent nos volontaires « longue durée » (de 1 à 12 mois) sont des jeunes qui se lancent dans une période de volontariat à un moment marquant de leur vie, dans la plupart des cas à la fin de leur scolarité ou d’un cycle d’études.
L’analyse des motivations premières exprimées lors des préparations/formations collectives permet au SVI d’identifier sept grands groupes dans le public majoritaire intéressé :
- ceux qui sont sensibles à la dimension « humanitaire » et/ou à la coopération au développement,
- ceux qui veulent vivre une expérience de vie collective avec d’autres jeunes,
- ceux qui veulent s’ouvrir à d’autres cultures (les locaux et les autres volontaires sur le projet),
- ceux qui veulent voyager autrement ou sans leurs parents,
- ceux qui veulent pratiquer une autre langue (en plus de la langue locale, l’anglais est presque partout la langue de communication),
- ceux qui veulent réfléchir à l’orientation future de leurs études,
- ceux qui remettent en question leur choix professionnel ou veulent prendre du recul.